Plus une rose est belle et plus elle a de piquants.

Cette phrase résume assez bien le physique et le caractère de Kohana, mais commençons par le plus intéressant à savoir, comment est-elle à l'intérieur, ce qu'elle aime et ce qu'elle déteste...

Kohana a beaucoup de mal avec les relations humaines, à cause de son passé, elle se méfie continuellement de tout le monde, surtout des hommes et il n'a jamais été facile pour elle de communiquer verbalement. Elle ne fera jamais le premier pas pour discuter avec une personne ou alors il lui faudra une bonne raison ! Elle ne se fie toujours à la première impression, qui est souvent la meilleure et elle n'aime pas les personnes superficielles. D'ailleurs qui peut aimer ce genre de personne ? Cependant, même si elle a du mal à discuter avec les gens, elle adore dessiner leurs portraits, sans vraiment que ceux-ci ne soit au courant, elle trouve qu'ainsi ils ont vraiment l'air naturel et donc qu'ils ne font pas semblant. Le dessin est la forme d'expression favorite de la jeune fille, sans doute que cela lui a toujours paru plus facile et plus percutant que des mots. Sa mère lui a toujours dit qu'elle avait reçu un don de Dieu, qu'elle pouvait dessiner ce qu'elle voulait et faire ressortir la véritable nature des choses via la peinture. En réalité ce n'était pas vraiment la nature de ce qu'elle peignait qui ressortait, mais ce qu'elle ressentait à ce moment-là. Au fils des années, Kohana est devenue très perfectionniste dans ses oeuvres, pouvant recommencer à plusieurs reprises si cela ne lui convenait pas, même quand on lui disait que sa peinture ou son dessin était très bien. De toute manière, en matière d'art, la jeune femme n'en fait qu'à sa tête, au grand damn de ses professeurs.

Dessiner la vie quotidienne et s'entraîner à l'aïkido est le quotidien de cette jeune femme.

S'entraîner, encore et toujours. Même si elle a obtenu justice, même si ses anciens tortionnaires ne sont plus là, Kohana continue de s'entraîner afin qu'elle ne soit plus jamais victime de maltraitances. Elle n'utilisera jamais ses compétences pour attaquer, seulement pour se défendre car malgré ce qu'elle a vécu, la haine et la vengeance n'ont jamais occupé toutes ses pensées. Cependant, malgré sa méfiance vis-à-vis des autres, elle n'hésitera pas à venir en aide à une personne dans le besoin, elle aurait aimé qu'on lui vienne en aide et il n'était pas question pour elle de devenir comme ceux qui la regardait souffrir sans faire quoique ce soit pour l'aider. Car même si elle paraît froide, elle a un véritable coeur d'or, mais il est entouré d'une épaisse couche de méfiance. Mais attention ! Ce n'est pas parce qu'elle va aider une personne, qu'elle va forcément se lier d'amitié avec elle. Elle risque même de la rabaisser, sans le vouloir, en lui disant, par exemple, que la rue n'est pas un endroit pour les gosses et que si cette personne ne sait pas se défendre, elle ferait mieux de retourner dans les jupons de sa mère ~

Peut-être est-ce parce qu'elle n'a jamais vraiment eu d'enfance, mais Kohana aime tout ce que les enfants aiment. Dans sa chambre se trouve quelques peluches toute douce et toute mignonne, juste en dessous de son Katana, en fait sa chambre montre à la fois son côté enfantin et son côté femme fatale. Elle adore les sucreries, elle pourrait en manger toute le temps si elle pouvait, mais elle ne fait hélas pas partie de ses filles qui ne prennent jamais de poids, elle ne doit sa fine taille qu'à son entraînement. Son côté enfant se ressent aussi la nuit quand elle s'entraîne au bâton, elle s'amuse tout simplement avec, le lance parfois en l'air comme les majorettes, tente de le maintenir en équilibre dans les airs avec un doigt... Mais c'est une partie d'elle-même qu'elle cache aux autres, car il montre son côté humain, son côté fragile et qu'elle a juré à son grand-père de ne plus jamais être faible.

Ah j'ai oublié, quand elle ne dessine pas les passants, mais plutôt quelque chose d'immobile comme un lac, elle écoutera toujours de la musique à fond, afin qu'elle se ''perdre'' et que son imagination prenne totalement le dessus. D'ailleurs ses plus beau croquis furent ceux où elle écoutait sa musique. Kohana aime l'art, pour elle c'est la plus belle chose qui existe en ce monde. En plus du dessin Kohana aime beaucoup lire, en particulier des romans policier et plus le livre est gros, mieux c'est. Elle peut passer, sans s'en rendre compte, des heures à lire assise à une table et une tasse de chocolat à la main. Si elle trouve que le livre est très bien écrit, elle peut le relire jusqu'à ce qu'elle le connaisse par coeur.

Je vous ai dit que Kohana ne pensait pas à la vengeance et que la haine n'encombrait pas ses pensées... J'ai légèrement menti. En fait, ce qui s'est passé chez son grand-père, c'est que ce dernier en l'ouvrant au monde, lui a aussi apprit ce qu'était la colère et il s'avère que cette jeune femme en avait à revendre en elle, mais qu'elle avait toujours su se contrôler. Ce que je veux vous dire en vous parlant de ça, c'est qu'il en faut toujours peu pour que le vase ne déborde et Kohana n'est pas à l'abri, un jour, de péter un gros câble et vous savez comment est une femme en colère... Plus on est loin, mieux c'est !

A quoi ressemble Kohana ? Eh bien à une jeune japonaise de vingt ans. Comment ça ce n'est pas suffisant ? Bon très bien si vous insistez...

Pour commencer, du haut de ses 1m60 Kohana fait partie de la moyenne chez les asiatiques. Elle a une fine silhouette, elle ne pèse en effet que 48 kilos, du moins la plupart du temps car cette jeune demoiselle n'est pas comme certaines personnes, elle n'a pas eu le don de pouvoir manger sans prendre un seul gramme. Elle, si elle mange un peu trop de confiseries ou de pâtisseries, et Dieu sait qu'elle aime ça, elle peut facilement prendre un ou deux kilos. Elle ne doit sa fine taille qu'à sa maîtrise de sa gourmandise et, le plus important, à toutes ses heures de sports dans la semaine. En effet, depuis ses 13 ans, Kohana maîtrise l'art de l'aïkido, ce qui a renforcer ses muscles et lui permet de garder cette taille de guêpe. En plus de l'aïkido, kohana cours quatre heure par semaine, souvent le week end, cela la maintien en forme et lui permet de se vider l'esprit.

Seule ou quand elle peint, son visage est doux, emprunt d'une serenité qu'on ne saurait qualifier. Mais quand elle est confronté aux autres, son visage est dur et il se dégage d'elle une aura de froideur. Ses yeux ne sont pas noir, même si on pourrait penser le contraire, ils sont juste d'un marron très sombre et cela n'arrange en rien la dureté de son visage, surtout que, lorsqu'on croise son regard, on ne peut s'empêcher de voir la froideur de ce dernier, ainsi qu'un soupçon de méfiance et de colère. Mais, ils arrivent dans certaines circonstances que son regard change du tout au tout et que l'on surprenne même Kohana en train de sourire.

La jeune femme ne met que très peu de maquillage, sa peau est sans imperfection et son regard est déjà bien assez envoûtant comme cela. Elle met le plus souvent du gloss afin de relever un peu plus ses lèvres, qui sont déjà naturellement légèrement pulpeuse, à l'inverse de sa poitrine qui est quasi-inexistante. Mais bon, cela l'arrange dans un sens de ne pas avoir une poitrine particulièrement imposante, cela la gênerait beaucoup plus dans les arts martiaux et attirerait davantage l'attention sur elle. Mais parfois, quand la femme surpasse la petite fille timide, elle rembourre un peu son soutien-gorge pour pouvoir mettre des habits beaucoup plus efféminé. La partie qu'elle aime le plus chez elle est sans conteste sa belle et longue chevelure, légèrement bouclé au naturelle et lui donnant un air encore plus doux.

Question style vestimentaire, on peut dire que Kohana est difficile à cerner. Certains jours elle s'habille tout en noir, d'autres tout en blanc ou encore parfois elle s'habille tout en couleur, cela dépend de son humeur et du temps... Le seul point commun dans ses habits est qu'ils sont assez décontracté et qu'elle peut se mouvoir très facilement, afin que si jamais on veuille lui chercher des ennuis, qu'elle puisse bouger aisément pour pouvoir se défendre.

Toute petite, Kohana était une petite fille très introvertie, elle ne parlait à personne d'autre hormis ses parents et sa peluche, sa mère lui racontait que quand elle était née, elle n'avait pas crié, pas même quand le médecin lui frappa les fesses. Cela avait inquiété ses parents, puis ils s'étaient rassurés que cela ne pouvait pas leur faire de mal, une enfant qui ne pleurait pas, quel rêve ! A eux, en effet, cela ne leur fit pas de mal, mais ce ne fut pas le cas de Kohana qui souffrit pendant des années de son introversion, les enfants peuvent être très méchant entre eux et cette petite fille n'échappa pas à la règle. Comme elle ne pleurait, ni ne criait, voire ne parlait jamais, les garçons et les filles de son école s'en servir comme punchingball, chacun avait sa manière : les garçons la prenaient dans un coin et la frappait et les filles ne cessaient de se moquer d'elles et de lui faire des vacheries que seule les filles sont capable. Ils faisaient cependant attention à ne pas abîmer son visage, afin que la maîtresse ne voit rien et n'alertent pas leurs parents, ils étaient malin. Kohana ne raconta rien à ses parents, elle les voyait trop peu pour ça, en effet après ses 4 ans, sa mère avait repris le travail et rentrait très tard à la maison, quant à son père, elle ne le voyait que pendant les repas du week-end elle avait la sensation qu'il ne l'aimait pas, elle n'était pas un garçon. Alors elle se mura un peu plus dans le silence et ne leur parlait quasiment jamais. Cela ne fit qu'empirer au fils des années, se sentant délaissée par sa famille et maltraitée par les autres, Kohana mourra à petit feu et ne tenta pas une seule fois de se défendre.

Ce fut l'année de ses 13 ans, peu avant les vacances scolaires, que son destin changea. Après une réunion parents-professeurs, le professeur principal de Kohana ouvrit les yeux à ses parents, leur relatant que malgré que l'enfant soit une excellente élève surtout en dessin, elle était toujours seule et semblait être victime de bizutage mais on n'avait jamais pu le prouver car l'enfant refusait de parler. Ils tentèrent de raisonner l'enfant, de la faire parler, mais elle restait bloquée dans son mutisme et son père décida de l'envoyer pendant ses deux dernières années de collège chez son grand-père, un ancien propriétaire d'un Dojo, qui avait un sale caractère, il espérait que sa fille s'ouvre et qu'elle devienne une femme forte. Il savait que malgré son sale caractère, son père avait un grand coeur et qu'il ne laisserait pas sa petite fille être la victime d'imbéciles voulant prouver leur force en s'attaquant aux plus faibles que soi.

Son grand-père, Kyuushi habitait à Kyoto où il dirigeait encore son Dojo mais avec l'aide d'un autre maître un peu plus jeune que lui et avec qui il se disputait fréquemment, Kyuushi n'aimant pas que l'on critique sa façon de faire. Il accueillit sa petite fille avec joie et remarqua de suite que l'enfant ne semblait pas être à l'aise avec le contact humain et qu'elle ne disait rien. Avant de lui apprendre à se défendre, l'homme tenta de l'ouvrir au monde et de développé une relation de confiance avec Kohana. Les parents de cette dernière avaient prévenu le vieil homme qu'il serait sans doute trop tard pour aider la jeune fille, que cela durait sans doute depuis trop longtemps, mais ce dernier refusait que sa petite fille vive toute sa vie dans l'ombre et soit maltraitée jusqu'au bout ! Le vieil homme se montra patient, il pouvait comprendre le retrait de la jeune fille, il était déjà venu chez ses parents pendant un week end et quand il y avait été, il n'avait pas eu l'impression d'être dans une famille heureuse et faisant passer le bonheur de leur enfant avant leur carrière, bien au contraire... Kyuushi arriva à rallumer la flamme intérieur de la jeune fille, en se montrant chaleureux et en la rassurant. L'enfant s'ouvrit petit à petit et le vieil homme lui apprit à vivre.

En deux ans, l'enfant devint une jeune femme, voire pire, une adolescente comme le craignent tous les parents sur Terre. En rentrant chez elle, les parents de Kohana eurent la surprise de voir leur enfant avec les cheveux coupé à la garçonne, des habits déchirés et un regard rempli de colère et le plus surprenant fut le katana accroché à sa hanche, petit cadeau de son grand-père. La première chose que fit Kohana lorsqu'elle rentra chez elle fut de tout jeter ce qu'elle avait dans sa chambre et d'exiger à ses parents de lui donner l'argent nécessaire pour acheter tout ce dont elle avait besoin, elle refit toute sa chambre, mais en elle était toujours une petite fille en elle et elle aimait avoir la compagnie de peluche pour dormir. D'abord sous le choc que leur fille leur parle aussi familièrement, ils furent ensuite heureux de voir que leur fille semblait s'être ouverte au monde. Mais leur joie allait être de courte durée, ils voulaient qu'elle s'ouvre au monde et qu'elle ne se laisse plus faire, ils n'allaient pas être déçus.

Kohana aimait sortir, en particulier la nuit, elle profita du calme et de la fraîcheur nocturne pour parfaire son entraînement. Kohana aimait particulièrement s'entraîner au bâton. Elle utilisait le manche d'un balais pour s'améliorer, elle n'utilisait jamais le katana que son grand-père lui avait offert, il s'agissait pour elle d'un symbole à la fois de puissance et d'humilité. Elle ne pouvait expliquer pourquoi elle ressentait ça, mais ce katana lui rappelait beaucoup de souvenirs qui confirmait son sentiment. Le jour de la rentrée au lycée approchait, mais contrairement à toutes les autres années, elle ne craignait pas de se faire maltraiter à nouveau, cette fois-ci elle saurait se défendre et faire comprendre aux autres qu'elle n'était plus comme avant, terminé d'être une victime, si ses tortionnaires pensaient pouvoir à nouveau s'amuser avec cette jeune femme, ils se trompaient lourdement.

Le jour de la rentrée, les élèves venant de l'ancien collège de Kohana eurent du mal à la reconnaître, déjà à cause de son style vestimentaire, avant elle n'avait aucun goût en matière de vêtement et mettait des habits qui lui donnait un air d'intello, sans doute une des raisons qui ont poussé les autres à lui faire du mal. Non, là ses vêtements lui donnaient une autre personnalité, celle d'une femme forte et dangereuse. Mais cela ne découragea pas certains des garçons, dont la principale occupation dans leur jeunesse était de faire du mal à Kohana de toutes les manières possibles. Durant la pause déjeuner, ils coincèrent Kohana dans une partie non surveillée du lycée et le ''chef'' de la bande voulu à nouveau porter la main sur elle. Mal lui en prit, Kohana n'était plus celle qu'elle était avant de partir chez son grand-père et tous le comprirent bien vite. Je ne vais pas détailler le combat, mais le résultat fut trois bras cassé, un genou de fracturé et une épaule de déboitée. Quant à Kohana, elle s'en sorti avec quelques bleus et quelques égratignures.

Au fils des semaines, Kohana fut mêlée à d'autres combats, les habitudes étaient durent à oublier et peut-être que les camarades de Kohana pensaient que ses victoires n'étaient dues qu'à la chance. Mal leur en prit, Kohana n'éprouvait pas de pitié pour ceux qui lui avait fait vivre un enfer. Elle fut renvoyée plusieurs fois du lycée et refusa catégoriquement de s'excuser auprès de ceux qu'elle avait envoyé à l'hôpital et pour la première fois de sa vie, son père prit son parti et fut fier de sa petite fille et de l'aura de détermination qui se dégageait d'elle. Mais les combats continuaient et les parents décidèrent de porter plainte contre la jeune fille, cependant, on apporta la preuve qu'il ne s'agissait que de défense et que les responsables étaient les autres élèves. Mais pour éviter que cela ne continue durant toute sa scolarité, les parents de Kohana la firent changer de lycée. En quittant son lycée, Kohana avait sourit pour la première fois depuis longtemps, elle avait obtenu réparation de la souffrance qu'elle avait subit et elle savait qu'elle leur avait laissé un souvenir marquant.

Le reste de sa scolarité fut calme, mais Kohana ne se fit pas pour autant beaucoup d'amis, elle vivait dans une petite ville et des rumeurs sur elle et sur tous les gars qu'elle avait envoyé à l'hôpital, bon à la base ce n'était que la stricte vérité, mais elle n'en avait envoyé qu'une vingtaine, or la rumeur multipliait ce chiffre par quatre. Mais cela ne dérangeait pas Kohana de ne pas être populaire, elle avait toujours préféré le calme à la communication avec les autres êtres de son espèce. Au fils des années, Kohana changea de style vestimentaire, laissant de côté les jeans déchirés et adoptant un style beaucoup plus décontracté. Elle faisait parti des meilleurs élèves de sa promotion et lorsque vint le temps des études supérieures, elle choisit de faire une école d'arts appliqués, car elle était vraiment très douée avec ses mains. Dessiner avait toujours été son moyen de communication favori.

Elle fit sa première année à Kobe, mais les regards et le comportement des autres étant toujours le même, Kohana eu l'impression d'étouffer. De plus son grand-père lui manquait ainsi que Kyoto et lorsqu'elle entra en seconde année, elle décida de prendre un appartement à Kyoto et de s'inscrire dans une des deux université de cette ville, elle demanda conseil à son grand-père qui l'encouragea à s'inscrire à Ouran, lui expliquant que cette école était faite pour elle. Ses parents n'eurent pas trop le choix que d'accepter la décision de leur fille, Kyoto avait fait des merveilles pour elle et ils s'étaient bien rendu compte qu'ils ne s'étaient quasiment jamais occupé d'elle et qu'ils n'avaient pas vraiment le droit de privé leur fille de ce qu'elle désirait ardemment. Et puis, ce n'était pas comme s'il la laissait toute seule, son grand-père serait là en cas de problèmes.

Ils décidèrent de lui payer son appartement, afin d'être sûr qu'elle ne manque de rien et prirent même le risque d'accepter une colocation. Fille ou garçon peu leur importait, désormais ils savaient que leur enfant saurait se défendre et puis, qui sait, se faire des amis. Car dans cette ville, personne ne la connaissait et elle pourrait vraiment reprendre un nouveau départ. Lorsque Kohana apprit l'histoire des deux universités pour lesquelles elle avait hésité, elle avait comprit le choix de son grand-père, ne plus faire partie des faibles mais des forts, cependant, Kohana ne se battait que pour se défendre et le prestige de son université n'avait que peu d'importance sur son avenir, après tout, elle avait déjà décidé, elle voulait vivre de ses peintures, mais il lui restait tant de choses à apprendre et comme chacun sait, l'avenir peut changer du jour au lendemain...